La tradition du muguet

Le 1er Mai arrive …

Le 1er Mai arrive avec le bonheur que symbolise le muguet … et puisque le confinement nous donne du temps, essayons de voir comment cette tradition est née …

On fait remonter la tradition du muguet du 1er mai à la Renaissance, Charles IX en ayant offert autour de lui en 1561 comme porte-bonheur. La légende veut qu’en 1560Charles IX et sa mère Catherine de Médicis visitent le Dauphiné où le chevalier Louis de Girard de Maisonforte offre au jeune roi un brin de muguet cueilli dans son jardin à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Le roi, charmé, reprend cette pratique d’offrir chaque printemps un brin de muguet à chacune des dames de la cour en disant « Qu’il en soit fait ainsi chaque année », la coutume s’étendant rapidement à travers tout le pays. Une autre version de la légende veut qu’en 1560, Catherine de Médicis charge le chevalier de Saint-Paul-Trois-Châteaux, ville du département de la Drôme, d’une mission secrète auprès des Borghèse, ce dernier revient de chez cette riche famille italienne et, en guise de réussite de sa mission, offre au roi à la cour de Fontainebleau un bouquet de muguet trouvé dans les bois.

En France, dès 1793, le calendrier républicain de Fabre d’Églantine propose une fête du Travail (« jour du travail ») au 3e jour des sansculottide (le « tridi »), tandis qu’il associe le muguet au « jour républicain », le 26 avril et non le 1er mai, rompant ainsi avec cette tradition royale.

Cette tradition se perd jusqu’au 1er mai 1895 qui voit le chansonnier Félix Mayol débarquer à Paris, gare Saint-Lazare, et se voir offrir un bouquet de muguet par son amie parisienne Jenny Cook. Une anecdote publiée dans ses mémoires rapporte que, faute de trouver un camélia, les hommes élégants portaient à l’époque au revers de leur redingote, il prend un brin de muguet le soir de sa première sur la scène du Concert parisien. La première étant un triomphe, il conserve ce muguet qui devient son emblème et relance peut-être cette coutume.

À la Belle Époque, les grands couturiers français offrent le 1er mai un brin de muguet à leurs petites mains et à leurs clientes. Christian Dior en fait l’emblème de sa Maison de couture. Dès lors, cette coutume du 1er mai devient une fête dans la région parisienne.

Ce n’est qu’au début du xxe siècle qu’il sera associé à la Fête du travail, qui date elle-même de 1889. En fait, sous Pétain, la fête des Travailleurs devient la fête du Travail et l’Églantine rouge, associée à la gauche, est remplacée par le Muguet.

La vente du muguet dans les rues de Nantes commença peu après 1932, avec l’instauration de la fête du lait de mai par Aimé Delrue. Elle se répandit ensuite à toute la France aux environs de 1936 avec l’avènement des congés payés.

En France, la vente du muguet par les particuliers et les associations non munis d’une autorisation et sur la voie publique est officiellement tolérée le 1er mai en respectant toutefois les autres obligations légales (il s’agit par exemple de muguet du jardin ou des bois et non pas de muguet acheté, sinon ce serait de la revente). La tradition de pouvoir vendre le muguet sur la voie publique remontant à Claude-François de Payan, ami de Robespierre.

Il est produit chaque année 60 millions brins de muguet, vendus à l’unité ou en pots. 85 % de la production nationale de muguet est récoltée dans la région nantaise (une trentaine de maraîchers répartis sur une demi-douzaine de communes et embauchant en contrat saisonnier près de 7 000 salariés), le reste en provenance de la région de Bordeaux. Le marché pèse environ plus de 90 millions d’euros, auquel il faut ajouter le muguet des bois qui représente près de 10 % de cette somme.

(Article Wikipédia)

Victimes du 1er avril !

Poisson d’avril !

Les lecteurs de notre newsletter « La Minute des BV » ont été victimes aujourd’hui d’un gros  poisson d’avril :

Un trésor aux Bonnes Vacances …

Quelle ne fut pas la surprise de 2 bénévoles qui creusaient à la pelle mécanique pour préparer des dalles en béton sur notre domaine : ils déterrèrent un petit coffret contenant 5 pièces d’or estimées à environ entre 1000 € et 1500 € chacune. C’est la troisième fois que ce type de découverte est réalisé dans notre quartier des Bordes. En effet, alors que notre terrain était encore sous les eaux du bassin en 1760, un combat naval mis à mal un bateau de corsaires qui coula au niveau de notre terrain de foot actuel. Les premières recherches concernant la provenance de ce trésor nous conduisent naturellement à penser qu’il provenait de ce bateau. La Mairie de La Teste-de-Buch a été saisie de ce dossier tout en récupérant le trésor qui, bien que découvert sur notre domaine, ne nous appartient pas… Nous vous tiendrons au courant de la suite dans notre prochaine Minute. Notons que le bureau des Bonnes Vacances a décidé d’acheter un détecteur de métaux…

 


Pourquoi le 1er avril ?

On raconte que jusqu’en 1564, l’année commençait le 1er avril. Cette année là, le roi Charles IX décida de modifier le calendrier pour faire commencer l’année le 1er janvier.
Donc le 1er janvier 1565 tout le monde se souhaita « bonne année », se fit des cadeaux, se donna des étrennes, tout comme à un début d’année.
Mais beaucoup de gens eurent du mal à s’habituer à ce nouveau calendrier et certains n’étaient même pas au courant que la date de la nouvelle année avait changé ! Ils continuèrent donc à s’offrir des cadeaux et des étrennes le 1er Avril.
Pour ce moquer d’eux, quelques petits malins ont eu l’idée de leur offrir des cadeaux un peu spéciaux, des faux cadeaux, des cadeaux pour de rire, bref des blagues !
À partir de ce jour là, raconte-t-on, chaque année au 1er avril tout le monde, grands et petits, prit l’habitude de se faire des blagues et des farces.

Et pourquoi un poisson d’avril ?

Il y a plusieurs explications.
La première raconte qu’au début du mois d’avril, en France, la pêche est interdite, car c’est la période de reproduction des poissons. Certains avaient eu comme idée de faire des farces aux pêcheurs en leur offrant de faux poissons. En faisant cela, ils devaient peut-être s’écrier: « Poisson d’avril ! ».
Une autre histoire, plus récente, veut que le poisson en avril, était symbole du carême, période ou il n’est permis de manger que du poisson. Ainsi au début du XXième siècle, on s’envoyait des cartes de 1er Avril illustrées par des petits poissons, pour se souhaiter amour, amitié et bonheur !

 

Aujourd’hui, on ne met plus de harengs dans l’eau douce, mais on accroche, le plus discrètement possible, de petits poissons en papier dans le dos des personnes qui se promènent parfois toute la journée avec ce « poisson d’avril » qui fait bien rire les autres.

Le 1er avril dans d’autres pays

En Belgique, aussi la tradition du poisson d’avril reste bien vivante.
« Les jeunes gens, dans les écoles, attachent un poisson en papier dans le dos de leurs camarades, de leurs parents, de leurs professeurs… La presse (tv, radio, journaux) diffuse ce jour-là des informations fausses mais crédibles. Parfois même les hommes politiques sont complices. Entre amis, etc, on se fait aussi des blagues téléphoniques ou autres… »

En Amérique, mais aussi en Grande-Bretagne, on dit « April Fool’s » (le dupe d’avril), pas de poisson ! Mais les gens se font également des blagues.

En Allemagne, on dit « April April » ou « Aprilscherz » au moment de faire sa blague ou juste après pour faire comprendre que c’est juste une blague de 1er avril.
« Les blagues du 1er avril existent en Allemagne depuis 1631, mais leur origine serait plus lointaine. Penchés sur le certificat de naissance du poisson d’avril, les experts ne dénombrent pas moins de 800 hypothèses. Tous les pays y trouvent leur compte ».

 

Merci au site momes.net pour cet article sur les origines du poisson d’avril